Le président a lancé un grand débat national, durant lequel chacun pourra s’exprimer jusqu’au 15 mars prochain. De nombreux maires des communes françaises ont déjà dédié un espace de discussion pour venir s’exprimer dans un cadre bien délimité évidemment. Cette lettre est composée de quatre grands thèmes et environ une trentaine de questions. Dans cet article, nous revenons plus en détails sur le contenu de cette lettre.

Un cadre pour le grand débat national

La lettre du président adressée aux Français a été rendue publique ce dimanche 13 janvier 2019. Elle a été rédigé dans le but de donner un cadre au grand débat national, qui débute ce mardi 15 janvier 2019, voulu par le président Emmanuel Macron et son gouvernement.

Le président après avoir rappelé sa fierté pour la France et le peuple français et ce qu’il souhaite pour le pays et ce qu’il attend de chacun d’entre nous, a clairement affirmé qu’aucune violence n’est et sera toléré. Il fait clairement allusion ici aux débordements et aux violences entre casseurs et forces de l’ordre qui ont eu lieu lors des dernières manifestations des gilets jaunes.

Le président écrit : “ Afin que espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir ”.

Les quatre thèmes de la lettre du président

La lettre adressée aux Français est divisée en 4 grands thèmes. La fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté.

Le chef de l’État a rappelé que l’impôt était le pilier de notre système de solidarité et qu’il servait à financer l’ensemble de nos finances publiques comme les enseignants, la police, les militaires, les magistrats, l’hôpital et l’ensemble des fonctionnaires. Il déclare qu’il ne reviendra pas sur la suppression de l’impôt sur la fortune. Le chef de l’Etat pose directement la question à l’ensemble des français sur l’hypothèse de repenser l’organisation de l’Etat et les différents échelons administratifs. 

La transition écologique occupe une place importante dans cette lettre et dans le grand débat national. Il pose une question importante et intéressante : Comment finance t- on la transition écologique, par l’impôt, par les taxes, et qui doit être concerné en priorité?

Le président revient aussi longuement sur la démocratie et la citoyenneté. Il demande aux français s’il faut reconnaître le vote blanc, si le vote doit devenir obligatoire ? Il remet également en cause le système de la proportionnelle pour une représentation plus équitable de tous les projets de la vie politique française. Il demande à ce que les français réfléchissent sur le rôle de l’assemblée nationale, du Sénat et du conseil économique, social et environnemental. Il revient sur l’idée d’une démocratie plus participative où la parole des citoyens aurait plus de poids.