Depuis sa défaite aux dernières élections présidentielles, Benoit Hamon a su se réinventer et à créer le mouvement politique Génération.s. Le décrypteur vous explique son programme pour les élections européennes du 26 mai.

Un appel à candidatures citoyennes

Dans une volonté d’ouverture et de renouveau, Benoit Hamon a appelé tous les citoyens qui souhaitait le rejoindre et militer pour les idées du mouvement Génération.s à le rejoindre. Il explique que cette liste est de gauche et écologiste. La liste pour être présentée devra être validée par l’ensemble des militants du mouvement.

Les thèmes phares de la liste

Benoit Hamon et ses militants se battront pour l’égalite entre les hommes et les femmes, la solidarité envers les migrants, la lutte pour la transition écologique. Ils défendront également des mesures pour repenser le système de santé, financier et environnemental de manière plus juste. Il propose une taxe sur les robots au niveau européen, un impôt sur la fortune européen et l’inscription de l’IVG comme condition d’adhésion à l’union européenne.

Qui figure sur cette liste ?

Des personnalités de gauche, Guillaume Balas et Isabelle Thomas, le militant associatif Salah Amokrane, Laura Slimani et Roxane Lundy, anciennes présidentes des jeunes socialistes. Aurore Lalucq et Medhi Ouraoui, membres encadrants de Génération.s.

Mais également Françoise Sivignon, ancienne présidente de médecin du monde, Eric Pliez, président du Samu social de Paris, Pierre Serne, élu écologiste à la région île de France. Il est important de souligner le nombre de femme inscrit sur cette liste. Une parité chère à la gauche.

Toutes ces personnes sont réunies autour d’un même objectif et un même désir, celui de créer une Europe plus juste, plus sociale et avec plus d’humanité.

Une campagne sobre

Afin de rester cohérent avec leurs propos, Benoit Hamon et ses membres déclarent vouloir organiser une campagne sobre pour aller a l’essentiel. Ils déclarent avoir des recettes régulières avec les cotisations des membres. Il rappelle que la campagne présidentielle de 2017 n’avait coûté que 300.000 euros. Une somme qui reste bien en dessous des sommes habituellement engagées. Le mouvement milite pour la transparence et déclare qu’il rendra public l’identité des donateurs et le montant du budget.

Pour le moment, les sondages sont plutôt pessimistes, même si les estimations progressent. L’enquête Ipsos Sopra Steria, et ses partenaires, la fondation Jean Jaurès et le Cevipof lui donne 5% des intentions de vote. Benoit Hamon reste optimiste et se félicite de ces chiffres encourageant et en progression.