Le Dr Akinwumi Adesina est un homme politique nigérian engagé. Après avoir été ministre de l’Agriculture et du Développement rural au Nigeria, il est le Président de la Banque africaine de développement depuis 2015. Il a récemment tenu un discours à l’occasion du « Virtual Finance in Common Spring Meeting ».

Le lien de la Banque africaine de développement et des banques publiques

Le Dr Akinwumi Adesina a rappelé le soutien de la Banque africaine de développement auprès des banques publiques de développement. Ces dernières représentent près de 8 % des investissements dans le monde et elles ont un réel rôle à jouer pour le développement des Objectifs de développement durable (ODD).

L’homme politique en a également profité pour souligner le besoin de renforcer les actions dans toutes les régions d’Afrique notamment sur l’accès aux produits et services afin d’assurer l’inclusion financière. L’enjeu est également d’utiliser de manière efficiente les capitaux afin de créer des opportunités en Afrique dans l’ensemble des domaines d’activités.

Les enjeux de la Banque africaine de développement

La Banque africaine de développement a désormais pour mission de trouver des ressources supplémentaires afin d’aider les pays, et ce, de manière plus responsable et plus verte. La cause environnementale est en effet un critère intrinsèque au développement. Les acteurs doivent faire preuve de résilience afin de créer des emplois verts et œuvrer à des changements qui vont dans le sens de l’Accord de Paris. C’est d’ailleurs pourquoi la Banque africaine de développement et le Centre mondial sur l’adaptation ont créé le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique afin d’aider à récolter 25 milliards de dollars pour l’adaptation et la résilience climatique en Afrique.

L’ensemble des banques publiques d’investissement soutient la Banque africaine de développement dans ses missions, tout comme de nombreux hommes et femmes politiques, à l’image de Madame Jeanine Mabunda.

En outre, le Dr Akinwumi Adesina s’est également exprimé sur les Droits de tirages spéciaux (DTS). Il est en effet important qu’une partie de ces derniers soient utilisés afin de rembourser les dettes commerciales privées de l’Afrique qui sont dans certains cas faramineuses. Quelques pays ne pourront effectivement pas faire face à leurs dettes dont le paiement deviendra pourtant exigible à partir de 2023-2024. L’enjeu est alors de trouver rapidement des solutions concrètes afin d’éviter une dégradation significative des crédits.