Le débat s’éternise. Les femmes ont difficilement accès à des postes en responsabilité en politique. On assiste cependant à de gros progrès en la matière, puisque de nombreuses femmes ont pu accéder à des postes de présidentes de leur assemblée nationale un peu partout dans le monde… sauf en France où la seule présidente d’Assemblée nationale l’a été… par intérim.

Les présidentes d’Assemblées nationales

Elles s’appellent Dolcy Rodriguez, Nguyễn Thị Kim Ngân, Jeannine Mabunda Lioko… et la liste est longue. Ces femmes, contrairement aux normes officieuses, ont réussi à devenir présidentes de leur Assemblée nationale, contre vents et marées. Prenons l’exemple de Jeannine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo depuis le 24 avril 2019. Née le 10 avril 1964 à Kinshasa, cette femme politique a occupé le poste de ministre du Portefeuille de l’Etat du Congo entre le 5 février 2007 et le 6 avril 2012. Nous vous le disions, elle accède à la présidence de l’Assemblée nationale de son pays en 2019, devenant l’une des rares femmes à occuper ce poste en Afrique et dans le monde.

Il faut dire que les femmes présidentes d’Assemblées nationales, il n’y en a pas beaucoup dans le monde. A ce jour, voici une liste de quelques-unes des femmes qui occupent ce poste un peu partout sur la planète :

  • Sahiba Qafarova, présidente de l’Assemblée nationale de l’Azerbaïdjan depuis le 10 mars 2020 ;
  • Margaret Nasha, présidente de l’Assemblée nationale du Botswana entre octobre 2009 et octobre 2014 ;
  • Gladys Kokorwe, présidente de l’Assemblée nationale du Botswana entre le 12 novembre 2014 et le 5 novembre 2019 ;
  • Tsetska Tsatcheva, présidente de l’Assemblée nationale de Bulgarie entre le 14 juillet 2009 et 2013, entre le 27 octobre 2014 et le 27 janvier 2017 ;
  • Gabriela Rivadeneira, présidente de l’Assemblée nationale de l’Equateur de 2013 à 2017 ;